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THE DOWNSIDE ?

En lisant les commentaires de celles et ceux d’entre vous qui se sont inscrits sur le
site, on a surtout l’impression que le passage en Prépa ECS à Fermat fut merveilleux,
enrichissant, source de découverte de culture, de connaissances, de professeurs dévoués et
de bons camarades…

Mais les souvenirs ne sont pas toujours euphoriques

 

Voici un florilège de souvenirs négatifs, ce qui constitue, je vous l’assure, une minorité !


Les commentaires les plus négatifs proviennent des promotions les plus anciennes. 
En 1983, la Prépa était décrite comme : « un choc, le bagne » ( E.L.). D’autres font état « d’un
parcours laborieux » malgré « mes compagnons de galère ». Les enseignants aussi en
prennent pour leur compte : « des professeurs (sauf exception) démotivant en permanence et
manquant de bienveillance.» (L.B. 1982).  

En 1999, on parle d’une « expérience violente »
(B.C.) , « une ascèse » (A.R. 2010) ; le mot « stress » revient souvent et même « une bonne
grosse envie de ne jamais y retourner finalement (L.A. 2018).


Est-ce que les étudiants étaient moins bien préparés pour le choc de la Prépa ? Est-ce
les enseignants étaient plus rudes?

Il est vrai qu’autrefois, nous, les profs, étions moins
contraints à « prendre des gants » ; on donnait des notes très basses – parfois négatives – on
n’hésitait pas à dire qu’un élève n’était pas au niveau voire qu’il /elle était nul(le)!!

Aujourd’hui il y a le « politically correct » ou encore la pédagogie d’encouragement dont on ne parlait pas à l’époque.

Est-ce que les jeunes sont devenus plus vulnérables et
moins résilients? Les jeunes générations peuvent apparaitre moins préparées par
l’enseignement secondaire à l’exigence de travail que requiert la classe préparatoire. Sont-ils
perçus comme plus fragiles par leurs enseignants de classes préparatoires? La prévention des
troubles psychiques d’une génération de jeunes, en proie aux doutes et à l’anxiété fait
désormais partie des axes de travail des équipes éducatives. Les enseignants sont devenus
majoritairement plus attentifs, plus à l’écoute de leurs étudiants que naguère. De fait, la
bienveillance est devenue le maitre mot des consignes pédagogiques: Exigence et
bienveillance les deux piliers de l’institution des classes préparatoires? Pour autant, dans
leurs réactions, les jeunes générations ne donnent pas le sentiment d’avoir été
particulièrement «dorlotées».


Ce changement générationnel n’est-il pas d’ailleurs perçu aussi par les anciens dans le fonctionnement même de l’entreprise ?

Des anciens «old school» ne trouvent-ils pas les
nouvelles recrues plus rétives aux exigences de l’entreprise, moins enclines à sacrifier leur
temps libre et vie personnelle aux contraintes horaires du management, alors qu’eux mêmes

ont le sentiment d’y avoir beaucoup sacrifié? Les générations changent, la Classe Préparatoire
s’est-elle réellement adaptée à cette mutation générationnelle?

Toujours est-il, que beaucoup dans leurs commentaires font la part des
choses :

« A la fois les plus belles et les pires années de ma vie ». (A.R. 2014). Les
enseignants sont devenus moins méchants : « J'ai eu la chance de rencontrer des
profs bienveillants qui ont rendu l'expérience légèrement moins éprouvante »(D.P.
2019).Il y a de nombreux témoignages dans la veine : «  nous avons souffert, mais cela
valait la peine » :
 « Très paradoxalement j'ai passé 2 très bonnes années au sein de ses murs .
Ce fut 2 années éprouvantes, difficiles émotionnellement et intellectuellement
« (M.L. 2020).
 « C'est drôle comme le cerveau humain [...]; car j'ai eu pas mal de grands
moments de solitude face à l'exigence de la prépa et le sentiment d'être passé
de très bon élève au lycée, à élève très moyen. Donc j'ai commencé à douter
pour la première fois de la vie, et je crois que je continue à douter en partie en
raison de cette période en prépa. Mais je ne regrette rien car faire une prépa est
une expérience inoubliable! » (Y. W. 2000).
 « Je suis contente d’être passée par cette prépa à Fermat. L’occasion de
pousser (et parfois d’atteindre) mes limites intellectuelles (en math
surtout!!). J’ai eu l’impression parfois d’être en sacerdoce mais enfin le résultat
en a valu la chandelle. C’est aussi dans les moments les plus difficiles que se
tissent des liens forts »( A. D-S. 2001).
 « Fermat a été une expérience difficile, marquante, intense mais aussi
formatrice, constructive et finalement libératrice! » (N.L. 2003)
 « 2 années difficiles qui m'ont ouvert les portes d'un monde doré » (C.F. 2004)
 « La concurrence avec les prépas privées me semble rude …Dans mon
souvenir, il y avait parfois fallu prendre un peu de recul par rapport au contenu
des cours proposé par les profs, trop centrés sur les contenus, et travailler par
soi-même les méthodes qui permettent de [...]; le jour du concours.
Car réussir le Jour J est probablement autant une question de maîtrise des
savoirs qu'une question de technique et de méthodologie. Au fond les
professeurs devraient être obsédés par le fait de préparer les élèves
spécifiquement à ce qui est attendu le jour J. Je n'ai pas le souvenir par
exemple qu'on nous faisait lire les rapports du jury, pourtant
riches d'enseignement, ni qu'on nous faisait travailler la méthodologie de la
dissertation. » (L.P. 2011)

Nous attendons vos réactions !!! N’hésitez pas à poster vos commentaires sur le site
(dans la rubrique  Blast from the Past ou La Boîte à Idées– à raconter votre expérience
– à émettre vos critiques – nous voulons entendre ceux et celles qui ont souffert, qui
ont du ressentiment, qui ont failli renoncer, qui se sont sentis seuls, qui relativisent,
qui ont du recul, qui ont appris, qui ont oublié, qui proposent des changements, qui ne
regrettent rien…

In a nutshell :

2 années difficiles qui m'ont ouvert les portes d'un monde doré (C.F. 2004)

Fermat c'est un souvenir parfois douloureux mais passionant  (J. B-J. 2005)

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